Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Voyager seule en Inde - Voyage Inde - Kérala Inde du Sud - Cap Comorin - Train à Bombay - Car Inde - Seule à Bombay - Goa - Les Backwaters du Kérala

ART. N°34. Résoudre son karma

Goa s’éveille aux premières pluies de l’année. Dans un paysage enseveli sous la pluie, je progresse sur le chemin de terre mouillé marqué ça et là par les roues de scooter. Au centre ayurvédique à la séance de yoga, seuls les Indiens continus inlassablement les entraînements quotidiens.

A chaque séance, je sens que je me rapproche de ma propre essence.

Je suis dans mon corps, et je suis une femme. Mais est-ce là ce que je suis avant tout ? , persuadée que je suis ici pour apprendre ce que j’ai à apprendre et pour résoudre mon karma. A la recherche d’un équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie privé. Sachant que chaque épreuve de la vie peut être source de sagesse qu’on peut ensuite transmettre aux autres et qu’on n’oublie pas de garder en mémoire soi-même !

Quand je vacille dans mes postures, c’est souvent signe que le cerveau tourne à cent à l’heure. Il faut apprendre à se concentrer, ce qui conduit à la stabilité et à la paix intérieur. Grâce au yoga, mon corps rodé à ce rituel accorde à ma forme physique le top de ses performances.

Après le yoga, Cyril me conseille d’aller visiter un des appartements d’un ami et voisin. Il m’accompagne dans la fameuse maison jaune à deux pas du centre ayurvédique.

 

L’appartement, au premier étage, un trois pièces meublé est d’une propreté irréprochable. Un long balcon parcoure fenêtres et portes du logement. Un « jardin » m’offre un paysage fascinant de cocotiers, palmiers, bananiers sur un parterre verdoyant où les vaches broutent paisiblement. Un lieu unique de volupté. Le loyer, seulement 180 euros par mois !

Ce sera le dernier déménagement, cette fois-ci, je suis certaine d’y rester jusqu’à la fin de mon visa. Oui, mon visa n’est valable que six mois.

Chaque jour est pourvu d’activités, à cet égard, les exigences qui nous sont imposées pendant un éloignement est d’aller toujours de l’avant, mais le cœur n’y est plus. La solitude pèse péniblement. Mon esprit foisonne de pensées inquiétantes. Le monde n’a plus de goût, plus d’odeur, et je m’agite à vide, comme on pédale, sur des vélos fixés au sol dans les salles de gymnastique, simplement pour faire tourner le compteur.

Je n’aspire qu’à une chose, retrouver mon bel anglais. Reviendra-il ?

On appelle ça l’amour ! Il vous prend par le collet et vous mène là où il veut par le bout du nez, comme un buffle que l’on tire sur sa longe qui perce ses narines.

Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas.  (Pascal)

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article